dilluns, 5 de juny del 2017

Pantalon à pont

Voici un pantalon à pont, la deuxième partie de mon costume provençal. Comme pour la chemise, j'y ai mis plus de deux mois pour le coudre à la main.


Comme c'est mon premier pantalon, j'ai utilisé un tissu noir imitant la laine (1,5 m), pas de question de risquer avec du tissu en vraie laine à 50 €/m. Pour la doublure j'ai utilisé la doublure d'une vieille veste. Et pour l'entoilage de la ceinture, j'ai extrait l'entoilage de la ceinture d'un vieil pantalon.

Le tissu pour le pantalons, acheté par 20 € à Barcelone
Pour être historiquement juste, je me suis basé sur les instructions du livre de 1833 Manuel théorique et pratique du tailleur par M. Vandael, tailleur au Palais Royal, et sur le pantalon à pont que m'a prêté mon groupe folklorique.

Patron du pantalon à pont selon le Manuel du tailleur de M. Vandael, Planche 2, Fig. 4.
En général, l'explication du livre pour dessiner le patron est claire et je suis réussi à bien le reproduire.


Il y avait un seul détail qui n'était pas clair: comment dessiner la courbe du derrière. M. Vandael dit (p. 81):
Cette courbe doit être plus fortement prononcée pour le personnes dont le fentes ont une forte saillie; dans le cas contraire, cette courbure diminue et devient presque droite pour les individus qui ont peu de formes.
Bien sûr il doit avoir raison, mais ce n'est pas très précis... Ne sachant pas comment faire, j'ai dessinée la pièce de derrière plus large qu'il n'était nécessaire pour après enlever le tissu en plus. J'ai dû essayer les pantalons (préalablement bâtis) plusieurs fois pour trouver la courbure correcte.

Plusieurs lignes de fil à bâtir montrent l'ajustement progressif  du derrière du pantalon.
J'ai dû élargir aussi la partie du genou. Bien que j'aie contrôlé que la mesure de genou du patron se correspondait à celle de mon genou, je n'avais pas pensée que mon mollet -bien plus large- y devait passer aussi! Heureusement que j'avais laissé un marge de couture généreux.

Genou quelque peu élargi pour permettre le passage du mollet.
Pendant l'essayage, le pantalon est assez ajusté avec des creuses qui partaient de l'entrejambe. Apparemment c'était la mode dans certains périodes du XIXème...

Gravure du livre Fisiolojía del sastre, 1848, p. 76.
Comme je n'aimais pas ça, j'ai modifié aussi la chute de la fourche devant. Mais le résultat -je le remarque beaucoup plus tard- est de faire rétrocéder l'enfourchure, ce qui fait aussi que les jambes du pantalon aient tendance à se retourner. Et de plus, la largeur du pont diminue.

Un peu plus de place...
Après avoir cousu ensemble le devants et les derrières du pantalon, ainsi que les sous-ponts, j'ai doublés ces-ci.

Sous-pont doublé
J'ai continué avec les poches. J'ai abîmé celle de droit, en coupant trop les extrêmes...

Poche passpoilée abîmée ; les ciseaux sont allés trop loin.
La ceinture se composait de deux pièces entoilées, une pour le côté droit, l'autre pour le côté gauche.

Du recyclage: entoilage pour la ceinture extrait de la ceinture d'un vieil pantalon.
Sur le derrière, je fais des œillets qui sert à passer un cordon pour serrer le pantalon à la ceinture.

Préparant les œillets pour passer un cordon pour serrer le pantalon. 
Je m'occupe après du pont. J'y couds une ceinture (sans entoiler) et des pattes aux côtés.

Le pont
Pour finir, je couds l'ourlet des bas du pantalon et le boutonnières.

Sous-pont, poches, boutons et boutonnière
Et voici le pantalon fini, après deux mois et demi de travail.



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